Nous vivons aujourd’hui dans un monde numérisé, tant au travail que dans notre vie personnelle, ce qui constitue un environnement favorable aux « cybercriminels » pour s’adonner à leurs activités illicites sur Internet.
Pour contextualiser, selon l’Institut national de la cybersécurité (INCIBE), par le biais de l’INCIBE-CERT (Centre de réponse aux incidents de sécurité), 133 155 incidents de cybersécurité ont été traités en 2020, dont 106 466 visaient les citoyens et les entreprises, 1 190 les opérateurs stratégiques, avec les risques que cela comporte, et 25 499 le réseau universitaire et de recherche espagnol (Source : www.incibe.es publié le 23/03/2021), sans tenir compte des cyberattaques qui n’ont pas été notifiées à l’INCIBE.
Pour donner un exemple plus récent, début 2021, une année marquée par la pandémie de coronavirus, l’administration publique a été victime d’attaques intentionnelles qui ont paralysé la prestation de services essentiels tels que le SEPE (Service public pour l’emploi de l’État), rendant impossible l’accès des citoyens à leurs prestations ou offres d’emploi.